16 volumes in-8, 21,7 x 13,5 cm ; environ 9 Kg ; environ 500 pages par volume ; portrait du Baron de Grimm en Frontispice du tome 7, par Lecerf, d'après Carmontelle. Reliure pleine basane fauve d'époque, dos lisses ornés, pièces de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert. Roulettes dorées aux deux plats. Usures d'usage aux mors, coiffes et coins qui seront restaurées aux frais du vendeur avant livraison. Quelques restaurations anciennes maladroites seront également reprises. Corps d'ouvrage en très bon état, sans rousseurs. Malgré les défauts signalés, les reliures présentent déjà un aspect très élégant. Heureusement relié dans l'ordre chronologique, la première édition de 1812 est en fait celle des tomes 7 à 10 qui contiennent l'avis de l'éditeur et la notice sur Grimm, qui fut la première publiée, les tomes 1 à 6 et 11 à 16 datant, eux, de 1813. Initiée par l'abbé Raynal, poursuivie par Grimm puis par Diderot (qui en fera rédiger une grande partie à Jacques-Henri Meister, secrétaire de Grimm), « La Correspondance littéraire, philosophique et critique » est un périodique français manuscrit destiné à l'aristocratie cultivée du 18ème siècle. La publication extrêmement confidentielle et manuscrite de ce périodique lui permettait d'échapper à la censure. Cet avantage a permis notamment à Diderot de rédiger librement les « Salons » où il critiquait parfois très durement les artistes. Parmi les souscripteurs on trouvait Catherine II de Russie, le Roi de Suède, le Roi de Pologne et des aristocrates de premier plan. Couvrant la moitié du 18ème siècle, elle se situe au rang des meilleures mémoires littéraires existantes et mérite une place de choix dans les rayonnages accueillant le siècle des lumières.
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